La maison du pays d'Auray porte le nom du Roi Stevan (ti er roué Stevan, en référence à un prophète mendiant qui vécut en pays vannetais au siècle des lumières, et qui marqua profondément la mémoire de ce pays. L'association Ram'Dam assure son animation, par des actions de collectage, mais aussi en suscitant des rencontres lors de manifestations comme les quartiers de lune. 

 

Mémoire du temps qui passe
Eihved suhun a dilost-hañv
Huitième semaine de l'automne
8 - 11 novembre
2002

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L'exposition du peintre Gaétan au manoir de Kercadio (Erdeven) :
un festival de couleurs et de joie

 
Gaétan et Annick Dorniol

A l'image de sa peinture, généreuse, flamboyante, Gaétan avait organisé dimanche (10 novembre) un vernissage éblouissant pour son exposition au manoir de Kercadio. Seigneur de Kercadio le temps d'un week-end, l'artiste-peintre a fait de ce moment un festival de couleurs et de convialité autour de ses œuvres qui trouvaient ainsi l'écrin idéal, tant par la sobre beauté du lieu que par la vie que Gaétan a su y insuffler, animant avec gentillesse et enthousiasme la réception de plus de 200 amateurs d'arts, qui ont pris beaucoup de plaisir à admirer les 150 tableaux présentés (prodigieux Vietnam...), mais aussi à partager les coups de cœur et d'amitié de l'artiste.

Première expo pour Annick Dorniol

A force de persuasion, Gaétan a réussi à ce que Annick Dorniol accepte d'exposer ses peintures pour la première fois. Autodidacte comme Gaétan, Annick Dorniol a néanmoins perfectionné sa technique par des cours à Dijon, d'où cette ételloise de souche et de cœur vient de revenir, pour s'établir sur les rives du Sach. La dizaine de pastels gras et secs qu'elle expose sont pour l'essentiel réalisés d'après modèles, mais aussi d'après nature comme ce martin-pêcheur qui égayait ses promenades campagnardes en Bourgogne, où ces raisins très suggestifs.

Après ce vernissage haut en couleurs, la journée de lundi a vu défiler de nombreux visiteurs qui se sont laissés emporter dans le tourbillon de couleurs de la peinture de Gaétan et la sensibilité des œuvres d'Annick Dorniol.

Le Télégramme, 11 novembre 2002.


Edouard Lofficial :
un concert mémorable pour un deuxième album


Edouard Lofficial et Gaétan

"Je veux qu'il réussisse, il faut lui donner un coup de chance", annonçait l'artiste-peintre Gaétan, en présentant son ami, le chanteur Edouard Lofficial, lors de la soirée qu'il organisait pour le vernissage de son exposition, dimanche au manoir de Kercadio (Le Télégramme, 12 novembre).

Et ce coup de chance que Gaétan lui offrait, c'était un public totalement conquis par sa belle voix et ses chansons gorgées de poésie et de sensibilité ; des joyaux finement ciselés traduisant "les rêves bleus" qu'inspirent à un marin cette belle inconnue, mystérieuse, généreuse, mais aussi furibonde qu'est la mer. Il y a, dans ses chansons, l'expression d'une authenticité, d'un vécu, qui en fait surabonder l'émotion : comme beaucoup d'étellois, Edouard Lofficial s'est fait marin, et comme les plus belles chansons maritimes - celles de Michel Tonnerre ou de François Budet (Loguivy de la mer...) - ses chansons ont quelque chose d'intemporel, comme si on les savait avant même de les avoir apprises. Magie de l'océan...

Chanteur au sein des Gabiers d'Artimon depuis plus de 10 ans, Edouard Lofficial a toujours chanté. Il compose également depuis longtemps et compte plus de 250 chansons sur son carnet, dont certaines ont été primées, pour le texte comme pour la musique : "La fille de l'océan", ou "Nous, les enfants de Bretagne", par laquelle il a choisi de terminer son récital.

Deux de ses amis l'accompagnaient sur scène : Marité, au chant et à la guitare, mariait sa voix perlée avec celle de Edouard Lofficial en une polyphonie sensuelle et séduisante, et Patrick Umbert, un copain des Gabiers, tenait le synthé.

Le coup de pouce offert par Gaétan visait aussi à permettre à Edouard de réaliser un deuxième album qui s'ajouterait à celui enregistré il y a trois ans, "Roule mon gars". Grâce à l'enthousiasme des spectateurs, et au soutien d'amis fidèles et généreux, cette perspective s'éclaircit.

Le Télégramme, 15 novembre 2002.


 Site internet du manoir de Kercadio