L'ASSOCIATION |
Le
port du Bono avec le pont de Gustave Eiffel et le forban
Les terre-pleins ostréicoles de la commune du Bono, dans le Golfe du Morbihan, sont des murets de pierres plongeant dans la mer et pour certains d'entre eux bordés par un sentier de randonnée. Mis en place pour retenir les rives à une époque où la production de naissains d'huître soutenait l'économie locale, ils s'effondrent progressivement depuis la disparition de cette activité traditionnelle, sous l’effet des marées et du passage des promeneurs
Vue
d'ensemble des terre-pleins
Contexte et objectifs du projet
L'ostréiculture au Bono est à l'origine de la création de la commune et du port. Cette activité fut l'élément essentiel de son développement.
Aujourd'hui, le port s’est tourné vers la plaisance, l'arrêt de toute activité commerciale a entraîné l'abandon et l'entretien de la rivière, comme en témoignent les berges érodées, les murs de parement en ruine, l'envasement, les chemins côtier abîmé...
Malgré tout, la rivière demeure un site exceptionnel, tant par ses méandres aux rives boisées que par ses sentiers côtiers soutenus par les terre-pleins.
C’est pourquoi l'association Ram'Dam décide, avec l'aide de la commune ainsi que de la section conchylicole, de mettre en place un chantier de remise en valeur des terre-pleins ostréicole.
• Tout le monde est concerné
• Remontons dans le passé
Berceau de l’huître plate au même titre que Locmariaquer ou la Trinité sur Mer, Le Bono est devenu un centre ostréicole déès 1865. Basée sur l’exploitation familiale, cette activité s’est rapidement développée sur tout le littoral de la commune qui a compté jusqu’à deux cents chantiers !
Activité principale ou secondaire, l’ostréiculture fut, jusqu’à épizootie de Martelia (1974) maladie déciment les gisements naturels des rivières, l’affaire de tous les Bonovistes : Hommes, femmes, enfants, qui prirent pratiquement tout le chemin de la Côte.
• Comment est constitué un terre-plein ?
Chaque familles construisaient un terre-plein variant de 5 à 15 mètres de longueur et délimité par des rampes pour accéder au chantier avec des plates ou des escaliers pour descendre sur la vasière.
Les murs ont été construit à l’aide de pierres prélevées dans les falaises et ont été disposés de façon très rustique et sans mortier. La hauteur des terre-pleins varie suivant le dénivelé de la vasière et peu atteindre 3 mètres de haut.
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• Pourquoi la dégradation ?
Beaucoup de terre-pleins sont maçonnés de belle façon son encore intacte, alors que d’autres sont très vite tombés. Nous avons aussi relevé de nombreux points de faiblesse sur certains terre-pleins qui demanderaient une intervention rapide pour éviter que la dégradation ne s'aggravent.
Il faut aussi prendre en considération la situation géographique des ouvrages :
Préparation avant travaux
• Inventaire et état des lieux des berges
Une carte des terre-pleins et de leurs anciens propriétaires réalisés par l’association «Er Breuch» ainsi que les cartes du cadastre nous ont permis de détailler chaque terre-pleins.
L’état des lieux de l’ouvrage fut réalisé en parcourant les berges.
• Statut juridique
Les terre-pleins dépendent de plusieurs propriétaires :
• Terre-plein avant et après travaux
Bilan des travaux depuis le 15 mars 1999
Les travaux ont commencé en amont du pont du Bono et sur une distance d’environ 100 mètres.
En 1999, les terre-pleins n°3 et n° 4 ont été restaurés (sur un total de 38 m3).
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En 2000, les terre-pleins n°1 et n°5 et n°6 ont été restaurés (sur un total de 40,31 m3).
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En 2000, le terre-plein n°7 a été restauré (sur un total de 24,07m3).